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L’ État français livre des bateaux à la Libye : des ONG saisissent la justice.

LE MOT DU PRÉSIDENT.

L’ Etat français livre des bateaux à la Libye : des ONG saisissent la justice.

Quand la FRANCE pousse le bouchon toujours plus loin dans le domaine de l’odieux !

mesdames et messieurs les POLITIQUES , réveillez vous !

vous n’avez pas le droit d’insulter notre pays

SALAM NPC

Action collective

L’État français livre des bateaux à la Libye : des ONG saisissent la justice !

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Accueil des migrants : 13 maires lancent un appel à l’État.

Accueil des migrants : 13 maires lancent un appel à l’Etat

PARIS, 24 avr 2019 (AFP) – Les maires de treize villes ont dénoncé la « situation indigne » des migrants en France et réclamé à l’Etat des places d’hébergement supplémentaires, dans une lettre adressée mercredi aux ministères de l’Intérieur et du Logement.

« Nous devons construire collectivement une réponse au défi que pose l’accueil des réfugiés en France. C’est pourquoi nous vous demandons de nous recevoir afin d’échanger sur le dispositif d’accueil et d’orientation des migrants », demandent les élus.

Depuis la fin de la trêve hivernale fin mars, plusieurs évacuations de campements de migrants ont eu lieu dans le nord de Paris. A chaque fois, plusieurs centaines de personnes ont été prises en charge.

« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un engorgement des centres d’hébergement de migrants. (…) La situation est inacceptable (…). On est au bout du rouleau », a dénoncé la maire de Paris Anne Hidalgo lors d’une conférence de presse mercredi aux côtés de plusieurs élus signataires.

Les signataires sont les maires de Paris, Lille, Bordeaux, Saint-Denis, Aubervilliers, Rennes, Troyes, Metz, Toulouse, Strasbourg, Nantes, Grenoble et Grande-Synthe.

Plusieurs associations venant en aide aux migrants, comme France terre d’Asile, Emmaüs France ou l’Armée du Salut, ainsi qu’une association de riverains Vivre au 93 Chapelle étaient également présentes pour soutenir cet appel.

« Nous, les villes, sommes engagées pour l’accueil des migrants, mais ce qui nous manque ce sont des places d’hébergement. Donnez-nous des places, on saura les remplir », a demandé Emmanuel Carroz, adjoint au maire de Grenoble.

« Il faut mettre fin au +dublinage+ (application du règlement Dublin qui délègue la responsabilité de l’examen de la demande d’asile d’un réfugié au premier pays qui l’a accueilli, ndlr). On oblige des gens à revenir dans leur pays d’arrivée. On sait sur le terrain que ce n’est pas possible » a également demandé Marie-Aimée Peyron, bâtonnier de Paris, qui soutient cet appel.

Près de 700 tentes occupées par des migrants sont installées à Paris, soit entre 800 et 1.475 personnes, selon un comptage réalisé par l’association France terre d’asile le 19 avril.

La maire de Paris est particulièrement virulente sur la question des migrants depuis quelques semaines, reprochant à l’Etat une situation de « chaos » dans les campements qui se reconstituent dans le nord de la capitale.

Le préfet d’Ile-de-France Michel Cadot avait réagi fin mars aux premiers appels d’Anne Hidalgo en soulignant le « travail colossal » mené par l’État sur le sujet avec plus de 2.000 prises en charge depuis début 2019.

La préfecture a annoncé la création en juin d’un nouveau centre d’accueil pour les migrants à Paris.

Sollicitée par l’AFP, la préfecture d’Occitanie a souligné que les demandes d’asile étaient « soutenues » dans la région, frontalière de l’Espagne, avec 35% d’augmentation au premier trimestre et 37% en 2018 « alors que le dispositif d’accueil national, qui héberge les demandeurs d’asile, est saturé à hauteur de 94% ».

La pression migratoire est « forte », la frontière espagnole étant « désormais le premier point d’entrée sur le territoire français », essentiellement « aux deux extrémités de la frontière, soit au Perthus (Pyrénées-Orientales) et à Hendaye » (Pyrénées-Atlantiques) mais aussi « à Toulouse même ».

Les principales nationalités en provenance d’Espagne sont originaires des pays subsahariens (Nigeria, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire etc…) et des pays du Maghreb », selon la préfecture, qui précise que « l’Etat est totalement engagé pour l’hébergement des sans-abris ».

Salam perd un ami : Julien LAUPRÊTRE.

JULIEN LAUPRÊTRE , président du SECOURS POPULAIRE nous a quittés .

on gardera notamment cette capacité de toujours vouloir aller plus loin dans sa lutte quotidienne contre la précarité.

toujours aider avec un sens aigu du respect de la dignité .

JULIEN était venu plusieurs fois à la rencontre de nos amis afin de connaître leur situation.

nous pensons à sa famille, à ses amis du Secours Populaire.

un grand monsieur .

Jean-Claude Lenoir

Le mot du président, à propos du traitement des sans abri en France.

La France est l’un des rares pays à avoir inscrit dans la loi le droit opposable à un logement (Dalo). Mais elle connaît une augmentation du nombre des personnes sans-abri sur son sol, depuis une dizaine d’années. « En France, le système est tel que de nombreuses personnes n’ont même pas accès aux services d’hébergement d’urgence les plus basiques », note Leilani Farha dans une interview à Reuters, citant notamment l’échec du numéro d’urgence national 115, débordé par le nombre d’appels.

Une « manière cruelle » de traiter les sans-abri
Selon la dernière estimation de l’Insee, en 2014, quelque 140 000 personnes seraient sans domicile en France, dont près de 12 000 vivent dans la rue. A Paris, quelque 3 622 personnes dormaient dans les rues, parkings ou parcs et jardins le 7 février 2019, selon un décompte organisé par la mairie, soit 600 personnes de plus que l’année précédente.

Pour la rapporteure des Nations unies, la gestion française du problème, qui fluctue en fonction des saisons, avec l’ouverture de places d’urgence supplémentaires l’hiver, s’assimile à « une manière cruelle de gérer le sans-abrisme ». « Les expulsions et évacuations menées à travers le pays, dans des contextes divers, sont en violation du droit humanitaire international », estime-t-elle. Elle cite notamment les évacuations par les forces de l’ordre, dans les campements de migrants à Calais. « Beaucoup d’argent a été injecté pour sécuriser la frontière, aucun fond n’a été investi pour s’assurer que les personnes puissent survivre », a-t-elle déploré.

« Pas beaucoup de consultation »
De ses entretiens avec des travailleurs humanitaires, des familles sans abri ou des membres de la communauté rom, la rapporteure retient un manque de dialogue entre autorités et personnes concernées. « Je ne vois pas beaucoup de consultation entre le gouvernement et les groupes concernés, qu’il s’agisse des migrants, des femmes victimes de violences, des Roms, des communautés d’origine immigrées, des demandeurs d’asile », a-t-elle souligné.

La rapporteure appelle le gouvernement à mettre en œuvre des stratégies de long terme plus ambitieuses, à l’instar du modèle de « Logement d’abord », mis en place avec succès en Norvège. Un conseil d’ores et déjà partiellement suivi avec le plan Logement d’abord 2018-2022, présenté en septembre 2017 à Toulouse par Emmanuel Macron, qui connaît cependant des débuts timides, selon la Fondation Abbé Pierre. « La France est bien placée pour parvenir à remplir ses obligations en matière de droits de l’homme », estime la rapporteure. « C’est un pays riche, le sans-abrisme et le nombre de morts sans-abri ne sont pas acceptables, vu les ressources disponibles. »