SOUTENONS, AIDONS, LUTTONS, AGISSONS
POUR LES MIGRANTS ET LES PAYS EN DIFFICULTÉ

Actualités

La situation sur les deux sites.

GRANDE-SYNTHE :

Le Maire de Grande-Synthe a décidé de l’ouverture de l’Espace Jeunes du Moulin aujourd’hui, pour les hommes isolés. C’est chose faite depuis cet après-midi.

Les familles restent accueillies au CCP (mais on y est au maximun de l’effectif possible à accueillir.)

CALAIS :

Les forces de l’ordre s’étaient déclarées très fatiguées
on les savait entraînées
on se disait qu’elles allaient récupérer
peut-être même les aurions nous retrouvées repues
alimentairement parlant évidemment
de démantèlements, que nenni !
on ne se faisait innocemment pas d’illusions

mais la preuve n’allait pas tarder
la fatigue ne fait pas bon ménage avec la lucidité
démantèlement après démantèlement
ce jeudi la disproportion connut son paroxysme
destruction des tentes
documents, médicaments… direction décharge
mise en joue directe de migrants
arrestation hasardeuse
oui la fatigue de nos forces de l’ordre était flagrante
la disproportion était de mise
le self contrôle malade
mais bon sang , monsieur le Président, laissez-les se reposer
nous courons à la catastrophe !

et le ministre Rugy doit bien ruminer
les moteurs diesel des force de l’ordre qui tournent, tant en roulant
qu’à l’arrêt
les tentes et divers matériels détruits qui polluent les sites
les dépenses, dépenses et dépenses inutiles
et après tout
faites ce que je dis, pas ce que je fais

on pourrait rêver que notre Président ne connaît pas la situation sur Calais…
gageons qu’alors la mesure reprendrait ses droits
du moins on ne peut que l’imaginer

en attendant, nous avons écoulé encore beaucoup de nos stocks
merci de votre aide
couvertures / sacs de couchage
tentes
nos amis grelottent DEHORS avec des températures nocturnes de – 4°

tristesse
tristesse
honte
honte

SALAM NPC

Les ONG dénoncent les refoulements illégaux de migrants de la Grèce vers la Turquie

Un article du « Monde »

Frontière naturelle entre la Turquie et la Grèce, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants ou demandeurs d’asile entre janvier de septembre 2018, contre 5 400 en 2017.

Par Marie Jégo Publié aujourd’hui à 16h57

Migrant children play near a Greek police officer in the makeshift refugee camp at the northern Greek border point of Idomeni, Greece, Wednesday, March 23, 2016. The U.N. refugee agency pulled out staff Tuesday from facilities on Lesbos and other Greek islands being used to detain refugees and migrants as an international deal with Turkey came under further strain. (AP Photo/Darko Vojinovic)

Des enfants migrants jouent avec le bouclier d’un policier, à Idomeni, en Grèce, le 23 mars 2016. DARKO VOJINOVIC / AP

Devenu l’une des principales portes d’entrée vers l’Europe, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants et demandeurs d’asile en route de la Turquie vers la Grèce entre janvier et septembre 2018, selon l’Office international des migrations. Quelque 5 400 passages avaient été enregistrés dans la même région et à la même époque l’année dernière. Il s’agit en majorité d’Afghans, de Pakistanais, d’Irakiens, d’Algériens, de Somaliens et de Yéménites, mais aussi de Turcs fuyant la répression qui fait rage dans leur pays.

Débordés par cet afflux, les policiers et les gardes-frontières grecs ont tendance à les refouler avec une grande brutalité, selon les constatations faites par plusieurs ONG. Dans un rapport publié le 12 décembre, trois ONG grecques, le Conseil grec des réfugiés, ARSIS et Human Rights360, dénoncent « une pratique extensive des refoulements » de migrants depuis la Grèce vers la Turquie.

Les récits cités dans le rapport concordent. Les témoins racontent comment, avant d’avoir été réembarqués de force à bord de canots pneumatiques vers la Turquie, ils ont le plus souvent été maltraités, battus et parfois même dépouillés de leurs maigres économies, de leurs chaussures et de leurs téléphones portables. Les abus décrits sont l’œuvre d’individus portant des uniformes militaires ou policiers, dont certains sont encagoulés.

Un jeune Afghan, qui dit avoir atteint la rive grecque du fleuve Evros le 24 juillet 2018, se souvient :

« J’avais 50 euros dans mon sac. Ils n’y étaient plus lorsqu’ils me l’ont rendu. C’était le cas aussi pour les autres personnes de mon groupe. Ils ont pris également nos téléphones portables et nos chaussures. (…) Ceux qui nous ont arrêtés avaient des uniformes pareils à ceux des militaires, mais je ne sais pas s’il s’agissait de soldats. Ils nous ont fait monter à bord d’un bateau pneumatique. (…) Nous avons marché pendant trois heures pieds nus, puis des villageois turcs nous ont vus et ils ont appelé la police »,

Violences et destruction des biens
Human Rights Watch (HRW) déplore également la pratique des refoulements illégaux dans un rapport publié le 18 décembre. Selon l’ONG, les gardes-frontières et les policiers grecs usent parfois de violence envers les migrants et confisquent ou détruisent leurs maigres biens. « Des individus n’ayant commis aucun crime sont ainsi détenus, battus et expulsés de Grèce sans aucun égard pour leurs droits ni pour leur sécurité », a regretté Todor Gardos, chercheur pour HRW, lors de la parution du rapport.

« Le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal », Erdogan Adal, chef de l’administration du village d’Akcadam

Les villageois turcs qui vivent le long du fleuve Evros sont les premiers témoins de ces retours forcés. « On les retrouve régulièrement dans nos champs. Ça nous fait pitié de voir ça car, le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal. Je dois pour ma part alerter les gendarmes qui viennent les chercher pour les ramener au centre de rétention d’Edirne », explique Erdogan Adal, joint par téléphone, le chef de l’administration du village d’Akcadam, situé à 3 kilomètres du fleuve.

Non loin de là, jeudi 6 décembre, des agriculteurs du village de Kiremitçisalih ont retrouvé dans leurs champs un groupe de réfugiés clandestins yeménites et pakistanais à moitié nus et grelottant de froid, leurs corps marqués de traces de coups. Eux aussi avaient été refoulés par des policiers grecs.

Quelques jours plus tôt, les dépouilles de trois migrants morts de froid avaient été retrouvées dans la même région. L’une d’entre elles a pu être identifiée, il s’agissait de celle d’un jeune migrant afghan. Son identité a été établie par l’un de ses compagnons de voyage interpellé non loin du fleuve par la police turque.

Ce dernier, Jamaluddin Malangi, 29 ans, a raconté aux policiers turcs comment, avec plusieurs compatriotes, ils avaient traversé quelques jours plus tôt le fleuve Evros sur des canots pneumatiques. Une fois débarqués côté grec, ils ont été interpellés par des officiers grecs qui les ont immédiatement renvoyés vers la Turquie.

Marie Jégo (Istanbul, correspondante.)

Le mot du président, en ce dimanche veille de Noël.

j’avais entendu que nos policiers étaient fatigués

j’avais entendu que nos policiers faisaient une gréve du zèle

pas de répression en ce jour de grève

pas d’intervention sauf urgence et danger

alors je ne sais comment interpréter en ce jour de grève du zèle les
DÉMANTÈLEMENTS

urgence ?

danger ?

humanité ?

fraternité ?

ou remède contre la fatigue ?

ou sourire au gouvernement pour une augmentation ?

personnellement je n’y ai vu ni URGENCE , ni DANGER …

j’aimerais que cela ne soit que pitoyable et simplement qu’une histoire
d’argent …

Jean-Claude Lenoir

Et effectivement en ce dimanche, veille de Noël, démantèlements à Calais

  • rue des Verrotières,
  • rue des Huttes,
  • rue des Oyats,
  • bois Dubrulle,
  • Marck en Calaisis.

Rassemblement hier à la Communauté Urbaine de Dunkerque.

Hier (jeudi 20 décembre 2018) :
Rassemblement à la CUD pour demander que d’autres communes que Grande-Synthe prennent en charge l’accueil des migrants.

Petite mobilisation (attention, quand même beaucoup plus que sur la photo !), mais au moins tous les conseillers communautaires doivent avoir reçu le tract… ainsi que les (rares) passants…

18 décembre : journée mondiale des migrants.

Hier, mardi 18 décembre, 23 organisations du Dunkerquois avaient appelé à une manifestation dans le cadre de la journée mondiale des migrants.
Environ 200 personnes ont défilé en Centre Ville sous la banderole « Bienvenue aux migrants ». La fanfare Sevezoo leur a apporté son soutien et attiré l’attention du public venu pour le marché de Noël.
26 personnes étaient présentes sous l’étiquette (au sens propre) SALAM.

Sur l’actualité du jour, le mot du président.

AHURISSANT !

INCOMPÉTENCE ?

INDIFFÉRENCE ?

PROVOCATION ?

ce samedi matin vers 9h00 les fonctionnaires de police ont vaqué à
leurs besognes quotidiennes :

« mettre fin aux occupations illicites »

en fait DÉTRUIRE les précaires abris de nos Amis dont familles et
enfants en très bas âge

emporter des sacs dont certains « contiendraient documents et argents »

ceci après une nuit de pluie battante

AHURISSANT !

quelques minutes plus tard au rond point  » Marcel Doret  » les
lacrymogènes étaient à destination des gilets jaunes

des policiers « déguisés » en mauvais garçons ( près de leur voiture
banalisée noire ) s’en donnaient à cœur joie ….

AHURISSANT !

certes il ne faut pas tout mélanger mais cela interpelle :

alors que durant toute la semaine les représentants de force de l’ordre
et les responsables syndicaux policiers ont monopolisé les médias pour
« anticiper » les difficultés de gestion de ce samedi , on ne peut que
s’étonner qu’à CALAIS , L’URGENCE DES FORCES DE L’ORDRE ait été de
« mettre fin aux occupations illicites »

oui AHURISSANT !

oui AHURISSANT !
Jean-Claude Lenoir