Aujourd’hui, construction d’un mur tout autour de la station Total (Marcel Doret)…
Photo et commentaire Jean-Claude Lenoir, président de Salam : » Le président Trump en rêvait, le président Macron a osé le faire… »
En plus constructions de grilles pour empêcher les jeunes de dormir à l’abri sous certains ponts…
Visite de M. Castaner : la police était occupée ailleurs. Pas de démantèlements ce matin mais peut-être plus tard dans la journée, comme le 18 janvier….
Les locaux du Plan Grand Froid seront ouverts la nuit du 27 au 28 janvier.
suite aux très et trop nombreux accidents de ces dernières semaines, aux plaintes déposées ainsi qu’aux nombreuses alertes du Défenseur des Droits de l’Homme , le Directeur N° 1 de la Police rappelle enfin le règlement de l’usage notamment du flash-ball après les nombreux accidents et l’alerte du Défenseur des Droits de l’Homme.
cet « outil » n’avait pas été initié pour l’usage dévié que l’on connaît aujourd’hui
de nombreux avocats prennent bonne note mais continuent à dénoncer le manque de formation adaptée
pour rappel : un ami Migrant avait été atteint à l’œil , nous attendons toujours l’évolution de l’enquête !!!!!!!!!!!!!!
Jean-Claude Lenoir
nb : 78 enquêtes de l’IGPN , plus de 300 signalements
l’intolérable la pluie le froid qu’importe ! il FAUT démanteler et démanteler et encore démanteler évidemment sans en profiter pour nettoyer le site sont-ils des êtres humains ?
les réseaux sociaux nous assomment les vidéos sont tragiquement révélatrices CALAIS et sa violence ne sont donc pas une exception
la manipulation politicienne est de mise qui ? quoi ? pour quoi ? qui peut ainsi croire à une telle naïveté élyséenne ? un tel amateurisme gouvernemental ? une telle inefficacité policière ? quels objectifs ? qui tente de manipuler la situation ? qui pourrait tenter de provoquer un chaos aboutissant à une dissolution ? avec l’arrivée de la proportionnelle, les conséquences nous font frissonner qui manipule qui ? les politiques ? la police ? Le parti d’extrême droite le sait peut-être ….
difficile d’être citoyen difficile d’être citoyen témoin difficile d’être citoyen témoin solitaire soyez prudents les réseaux sociaux font trembler
la violence physique la violence psychologique la violence n’a jamais été une solution la violence n’a jamais été l’oxygène d’une politique la violence est un déni démocratique
Le Maire de Grande-Synthe a décidé de l’ouverture de l’Espace Jeunes du Moulin aujourd’hui, pour les hommes isolés. C’est chose faite depuis cet après-midi.
Les familles restent accueillies au CCP (mais on y est au maximun de l’effectif possible à accueillir.)
CALAIS :
Les forces de l’ordre s’étaient déclarées très fatiguées on les savait entraînées on se disait qu’elles allaient récupérer peut-être même les aurions nous retrouvées repues alimentairement parlant évidemment de démantèlements, que nenni ! on ne se faisait innocemment pas d’illusions
mais la preuve n’allait pas tarder la fatigue ne fait pas bon ménage avec la lucidité démantèlement après démantèlement ce jeudi la disproportion connut son paroxysme destruction des tentes documents, médicaments… direction décharge mise en joue directe de migrants arrestation hasardeuse oui la fatigue de nos forces de l’ordre était flagrante la disproportion était de mise le self contrôle malade mais bon sang , monsieur le Président, laissez-les se reposer nous courons à la catastrophe !
et le ministre Rugy doit bien ruminer les moteurs diesel des force de l’ordre qui tournent, tant en roulant qu’à l’arrêt les tentes et divers matériels détruits qui polluent les sites les dépenses, dépenses et dépenses inutiles et après tout faites ce que je dis, pas ce que je fais
on pourrait rêver que notre Président ne connaît pas la situation sur Calais… gageons qu’alors la mesure reprendrait ses droits du moins on ne peut que l’imaginer
en attendant, nous avons écoulé encore beaucoup de nos stocks merci de votre aide couvertures / sacs de couchage tentes nos amis grelottent DEHORS avec des températures nocturnes de – 4°
Frontière naturelle entre la Turquie et la Grèce, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants ou demandeurs d’asile entre janvier de septembre 2018, contre 5 400 en 2017.
Par Marie Jégo Publié aujourd’hui à 16h57
Migrant children play near a Greek police officer in the makeshift refugee camp at the northern Greek border point of Idomeni, Greece, Wednesday, March 23, 2016. The U.N. refugee agency pulled out staff Tuesday from facilities on Lesbos and other Greek islands being used to detain refugees and migrants as an international deal with Turkey came under further strain. (AP Photo/Darko Vojinovic)
Des enfants migrants jouent avec le bouclier d’un policier, à Idomeni, en Grèce, le 23 mars 2016. DARKO VOJINOVIC / AP
Devenu l’une des principales portes d’entrée vers l’Europe, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants et demandeurs d’asile en route de la Turquie vers la Grèce entre janvier et septembre 2018, selon l’Office international des migrations. Quelque 5 400 passages avaient été enregistrés dans la même région et à la même époque l’année dernière. Il s’agit en majorité d’Afghans, de Pakistanais, d’Irakiens, d’Algériens, de Somaliens et de Yéménites, mais aussi de Turcs fuyant la répression qui fait rage dans leur pays.
Débordés par cet afflux, les policiers et les gardes-frontières grecs ont tendance à les refouler avec une grande brutalité, selon les constatations faites par plusieurs ONG. Dans un rapport publié le 12 décembre, trois ONG grecques, le Conseil grec des réfugiés, ARSIS et Human Rights360, dénoncent « une pratique extensive des refoulements » de migrants depuis la Grèce vers la Turquie.
Les récits cités dans le rapport concordent. Les témoins racontent comment, avant d’avoir été réembarqués de force à bord de canots pneumatiques vers la Turquie, ils ont le plus souvent été maltraités, battus et parfois même dépouillés de leurs maigres économies, de leurs chaussures et de leurs téléphones portables. Les abus décrits sont l’œuvre d’individus portant des uniformes militaires ou policiers, dont certains sont encagoulés.
Un jeune Afghan, qui dit avoir atteint la rive grecque du fleuve Evros le 24 juillet 2018, se souvient :
« J’avais 50 euros dans mon sac. Ils n’y étaient plus lorsqu’ils me l’ont rendu. C’était le cas aussi pour les autres personnes de mon groupe. Ils ont pris également nos téléphones portables et nos chaussures. (…) Ceux qui nous ont arrêtés avaient des uniformes pareils à ceux des militaires, mais je ne sais pas s’il s’agissait de soldats. Ils nous ont fait monter à bord d’un bateau pneumatique. (…) Nous avons marché pendant trois heures pieds nus, puis des villageois turcs nous ont vus et ils ont appelé la police »,
Violences et destruction des biens Human Rights Watch (HRW) déplore également la pratique des refoulements illégaux dans un rapport publié le 18 décembre. Selon l’ONG, les gardes-frontières et les policiers grecs usent parfois de violence envers les migrants et confisquent ou détruisent leurs maigres biens. « Des individus n’ayant commis aucun crime sont ainsi détenus, battus et expulsés de Grèce sans aucun égard pour leurs droits ni pour leur sécurité », a regretté Todor Gardos, chercheur pour HRW, lors de la parution du rapport.
« Le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal », Erdogan Adal, chef de l’administration du village d’Akcadam
Les villageois turcs qui vivent le long du fleuve Evros sont les premiers témoins de ces retours forcés. « On les retrouve régulièrement dans nos champs. Ça nous fait pitié de voir ça car, le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal. Je dois pour ma part alerter les gendarmes qui viennent les chercher pour les ramener au centre de rétention d’Edirne », explique Erdogan Adal, joint par téléphone, le chef de l’administration du village d’Akcadam, situé à 3 kilomètres du fleuve.
Non loin de là, jeudi 6 décembre, des agriculteurs du village de Kiremitçisalih ont retrouvé dans leurs champs un groupe de réfugiés clandestins yeménites et pakistanais à moitié nus et grelottant de froid, leurs corps marqués de traces de coups. Eux aussi avaient été refoulés par des policiers grecs.
Quelques jours plus tôt, les dépouilles de trois migrants morts de froid avaient été retrouvées dans la même région. L’une d’entre elles a pu être identifiée, il s’agissait de celle d’un jeune migrant afghan. Son identité a été établie par l’un de ses compagnons de voyage interpellé non loin du fleuve par la police turque.
Ce dernier, Jamaluddin Malangi, 29 ans, a raconté aux policiers turcs comment, avec plusieurs compatriotes, ils avaient traversé quelques jours plus tôt le fleuve Evros sur des canots pneumatiques. Une fois débarqués côté grec, ils ont été interpellés par des officiers grecs qui les ont immédiatement renvoyés vers la Turquie.
Hier (jeudi 20 décembre 2018) : Rassemblement à la CUD pour demander que d’autres communes que Grande-Synthe prennent en charge l’accueil des migrants.
Petite mobilisation (attention, quand même beaucoup plus que sur la photo !), mais au moins tous les conseillers communautaires doivent avoir reçu le tract… ainsi que les (rares) passants…