Plus de 2000 personnes exilées survivent actuellement dans des campements informels du Dunkerquois. Livrées à elles-mêmes, elles manquent de tout : accès à l’hygiène, à l’alimentation, aux soins, à l’hébergement, à l’information… Face aux violations des droits fondamentaux des personnes exilées, six associations attaquent
l’État en justice.
Afin de mettre l’État face à ses responsabilités, les associations Refugee Women’s Centre, Médecins du Monde, Utopia 56, Roots, Salam et Human Rights Observers ont déposé le 18 novembre 2025 une requête en référé liberté devant le tribunal administratif de Lille. Elles demandent au juge de constater l’atteinte grave et illégale aux libertés fondamentales commise par l’administration au sein des campements situés sur les communes de Mardyck, Loon-Plage et Grande-Synthe. Elles l’appellent à ordonner à l’État de prendre des mesures immédiates et pérennes pour assurer le respect des droits des personnes exilées présentes à la frontière en attendant l’ouverture de voies d’accès sûres et légales effectives au Royaume-Uni.
LE LENDEMAIN NOUS AVONS APPRIS QUE LA REQUÊTE SERAIT JUGÉE EN FORMATION COLLÉGIALE ET QUE LES TROIS JUGES ALLAIENT SE RENDRE SUR PLACE LE VENDREDI 21 NOVEMBRE.
ET L’AUDIENCE A EU LIEU MERCREDI MATIN, 26 NOVEMBRE.
Voir l’article du Julia Pascual, dans »la Monde » daté du 27 novembre 2025.