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Archives du mois de 12 2018Démantèlements de la semaine à Calais.30 décembre 2018 -Lundi 24 décembre : Mardi 25 décembre, Mercredi 26 décembre, à nouveau : Jeudi 27 décembre. Vendredi 28 décembre. Samedi 29 décembre : Dimanche 30 décembre : La situation sur les deux sites.27 décembre 2018 -GRANDE-SYNTHE : Le Maire de Grande-Synthe a décidé de l’ouverture de l’Espace Jeunes du Moulin aujourd’hui, pour les hommes isolés. C’est chose faite depuis cet après-midi. Les familles restent accueillies au CCP (mais on y est au maximun de l’effectif possible à accueillir.) CALAIS : Les forces de l’ordre s’étaient déclarées très fatiguées mais la preuve n’allait pas tarder et le ministre Rugy doit bien ruminer on pourrait rêver que notre Président ne connaît pas la situation sur Calais... en attendant, nous avons écoulé encore beaucoup de nos stocks tristesse SALAM NPC "Le Monde" : Les ONG dénoncent les refoulements illégaux de...26 décembre 2018 -Les ONG dénoncent les refoulements illégaux de migrants de la Grèce vers la Turquie Frontière naturelle entre la Turquie et la Grèce, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants ou demandeurs d’asile entre janvier de septembre 2018, contre 5 400 en 2017. Par Marie Jégo Publié aujourd’hui à 16h57 Devenu l’une des principales portes d’entrée vers l’Europe, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants et demandeurs d’asile en route de la Turquie vers la Grèce entre janvier et septembre 2018, selon l’Office international des migrations. Quelque 5 400 passages avaient été enregistrés dans la même région et à la même époque l’année dernière. Il s’agit en majorité d’Afghans, de Pakistanais, d’Irakiens, d’Algériens, de Somaliens et de Yéménites, mais aussi de Turcs fuyant la répression qui fait rage dans leur pays. Débordés par cet afflux, les policiers et les gardes-frontières grecs ont tendance à les refouler avec une grande brutalité, selon les constatations faites par plusieurs ONG. Dans un rapport publié le 12 décembre, trois ONG grecques, le Conseil grec des réfugiés, ARSIS et Human Rights360, dénoncent « une pratique extensive des refoulements » de migrants depuis la Grèce vers la Turquie. Les récits cités dans le rapport concordent. Les témoins racontent comment, avant d’avoir été réembarqués de force à bord de canots pneumatiques vers la Turquie, ils ont le plus souvent été maltraités, battus et parfois même dépouillés de leurs maigres économies, de leurs chaussures et de leurs téléphones portables. Les abus décrits sont l’œuvre d’individus portant des uniformes militaires ou policiers, dont certains sont encagoulés. Un jeune Afghan, qui dit avoir atteint la rive grecque du fleuve Evros le 24 juillet 2018, se souvient : « J’avais 50 euros dans mon sac. Ils n’y étaient plus lorsqu’ils me l’ont rendu. C’était le cas aussi pour les autres personnes de mon groupe. Ils ont pris également nos téléphones portables et nos chaussures. (…) Ceux qui nous ont arrêtés avaient des uniformes pareils à ceux des militaires, mais je ne sais pas s’il s’agissait de soldats. Ils nous ont fait monter à bord d’un bateau pneumatique. (…) Nous avons marché pendant trois heures pieds nus, puis des villageois turcs nous ont vus et ils ont appelé la police », Violences et destruction des biens « Le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal », Erdogan Adal, chef de l’administration du village d’Akcadam Les villageois turcs qui vivent le long du fleuve Evros sont les premiers témoins de ces retours forcés. « On les retrouve régulièrement dans nos champs. Ça nous fait pitié de voir ça car, le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal. Je dois pour ma part alerter les gendarmes qui viennent les chercher pour les ramener au centre de rétention d’Edirne », explique Erdogan Adal, joint par téléphone, le chef de l’administration du village d’Akcadam, situé à 3 kilomètres du fleuve. Non loin de là, jeudi 6 décembre, des agriculteurs du village de Kiremitçisalih ont retrouvé dans leurs champs un groupe de réfugiés clandestins yeménites et pakistanais à moitié nus et grelottant de froid, leurs corps marqués de traces de coups. Eux aussi avaient été refoulés par des policiers grecs. Quelques jours plus tôt, les dépouilles de trois migrants morts de froid avaient été retrouvées dans la même région. L’une d’entre elles a pu être identifiée, il s’agissait de celle d’un jeune migrant afghan. Son identité a été établie par l’un de ses compagnons de voyage interpellé non loin du fleuve par la police turque. Ce dernier, Jamaluddin Malangi, 29 ans, a raconté aux policiers turcs comment, avec plusieurs compatriotes, ils avaient traversé quelques jours plus tôt le fleuve Evros sur des canots pneumatiques. Une fois débarqués côté grec, ils ont été interpellés par des officiers grecs qui les ont immédiatement renvoyés vers la Turquie. Marie Jégo (Istanbul, correspondante. Démantèlement de la semaine à Calais.24 décembre 2018 -Lundi 17 décembre : Mardi 18 décembre Mercredi 19 décembre Jeudi 20 décembre Vendredi 21 décembre : Samedi 22 décembre : Dimanche 23 décembre Le mot du président, en ce dimanche veille de Noël.23 décembre 2018 -j’avais entendu que nos policiers étaient fatigués j’avais entendu que nos policiers faisaient une gréve du zèle pas de répression en ce jour de grève pas d’intervention sauf urgence et danger alors je ne sais comment interpréter en ce jour de grève du zèle les urgence ? danger ? humanité ? fraternité ? ou remède contre la fatigue ? ou sourire au gouvernement pour une augmentation ? personnellement je n’y ai vu ni URGENCE , ni DANGER ... j’aimerais que cela ne soit que pitoyable et simplement qu’une histoire Jean-Claude Lenoir Et effectivement en ce dimanche, veille de Noël, démantèlements à Calais Le rapport du Défenseur Des Droits est sorti.21 décembre 2018 -Voici le texte du rapport du DDD qui vient de sortir (mercredi 19 décembre) sur la situation dans les camps de migrants en France, Il fait 70 pages, leur communiqué de presse résume bien le contenu. Rassemblement hier à la Communauté Urbaine de Dunkerque.21 décembre 2018 -Hier (jeudi 20 décembre 2018) : Petite mobilisation (attention, quand même beaucoup plus que sur la photo !), mais au moins tous les conseillers communautaires doivent avoir reçu le tract... ainsi que les (rares) passants...
18 décembre : journée mondiale des migrants.19 décembre 2018 -Hier, mardi 18 décembre, 23 organisations du Dunkerquois avaient appelé à une manifestation dans le cadre de la journée mondiale des migrants.
Démantèlements de la semaine à Calais.16 décembre 2018 -Lundi 10 décembre : Mardi 11 décembre : Mercredi 12 décembre : Jeudi 13 décembre : Vendredi 14 décembre : Samedi 15 décembre : Dimanche 16 décembre : Un repas solidaire pour aider deux associations dont Salam.12 décembre 2018 -
Le pacte sur les migrations,"Le Monde" (10 décembre 2018).11 décembre 2018 -Que contient (ou non) le pacte de Marrakech sur les migrations ? Par Anne-Aël Durand Publié hier à 17h49, mis à jour à 03h00 Ni vote ni signature n’étaient au programme de ce rendez-vous qui se tient jusqu’à mardi. Une simple proclamation orale suivie d’un coup de marteau a servi d’approbation formelle. Le texte, qui a déjà été approuvé en juillet, doit encore être ratifié mercredi 19 décembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Que contient ce pacte sur les migrations ? mieux connaître les flux au moyen de collectes de données précises ; Qu’est-ce qu’il ne contient pas ? Il serait interminable de lister toutes les intox, mais il est régulièrement reproché à ce texte : « d’être un préalable à un afflux massif de réfugiés » : à aucun moment le texte n’oblige un pays à ouvrir ses frontières ou ne formule de quotas de migrations obligatoires. Il ne vise pas non plus à créer un « appel d’air » mondial, ou un droit opposable à l’immigration, comme le déplore Eric Ciotti dans Le Figaro, mais plutôt à prendre en compte la réalité actuelle pour mieux l’accompagner ; « de mettre en place une censure de la presse » : le député Les Républicains des Alpes-Maritimes craint aussi une « censure de la presse » sur les questions migratoires. En réalité, le pacte invite à « promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet » (objectif flou mais louable), et à « cesser de subventionner les médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse » ; « d’organiser le remplacement des travailleurs » : pour certains responsables d’extrême droite, comme le député européen Bernard Monot, le pacte recommande le « remplacement des Européens par des migrants » et favorise l’arrivée de travailleurs immigrés « payés un euro l’heure ». Le texte dit justement l’inverse, puisqu’il appelle à faciliter l’accès des migrants à un travail décent et à l’économie formelle ; « brader la souveraineté française » : plusieurs sites et publications s’alarment sur le risque de « vendre la France à l’ONU ». Ils opèrent un amalgame entre deux actualités : le pacte des migrations, sous l’égide de l’ONU, et une suggestion, formulée par le vice-chancelier allemand fin novembre, consistant à transférer à l’Union européenne le droit de veto français au Conseil de sécurité. Mais cette dernière idée n’a rien d’officiel et ne risque pas de voir le jour. Et, à aucun moment, la souveraineté des pays n’est remise en question par le pacte des migrations. A quoi sert un texte non contraignant ? L’accord de Paris sur le climat a lui aussi une forme non contraignante de « soft law » Ce n’est pas nouveau : le principe, qui date des années 1930, est très utilisé dans le droit international, lorsqu’il est compliqué d’obtenir un accord entre des pays aux objectifs divers et qui ne veulent pas céder une partie de leur souveraineté. Il sert alors de « substitut au droit dur », comme l’explique un rapport du Conseil d’Etat de 2013. L’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, a lui aussi une forme non contraignante de soft law dans la mesure où aucune sanction n’y est associée. Le pacte sur les migrations devrait-il être soumis au vote du Parlement ou à un référendum ? Rien ne l’oblige, comme l’explique le constitutionnaliste Didier Maus, interrogé par CheckNews, le service de vérification d’informations de Libération : il ne s’agit pas d’un traité de paix ou de commerce, il n’engage pas les finances de l’Etat, ne modifie pas la loi ni les contours du territoire national. Inversement, rien n’empêche le gouvernement de présenter ce texte devant l’Assemblée nationale, voire de le soumettre au vote. Finalement, qui a adopté ce pacte ? Approuvé en juillet 2018 à New York par l’ensemble des membres de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis Au total, selon l’Agence France-Presse (AFP), 159 pays sur 193 étaient représentés pour l’adoption de ce pacte, qui avait été approuvé en juillet 2018 à New York par l’ensemble des membres de l’ONU, à l’exception notable des Etats-Unis. Donald Trump s’était en effet retiré dès décembre 2017 de l’élaboration de ce texte, contraire à sa politique d’immigration et à sa volonté de s’éloigner de toute gouvernance mondiale. Plus récemment, au moins neuf pays se sont retirés du processus : Autriche, Australie, Chili, République tchèque, République dominicaine, Hongrie, Lettonie, Pologne et Slovaquie. Selon Louise Arbour, représentante spéciale de l’ONU pour les migrations, plusieurs autres pays ont demandé à organiser des consultations internes : Bulgarie, Estonie, Israël, Italie, Slovénie et Suisse. En Belgique, la décision du premier ministre, Charles Michel, de se rendre à Marrakech a suscité une crise politique et brisé la coalition avec les nationalistes flamands de la N-VA. Par ailleurs, le Brésil va se retirer du pacte une fois que le président élu d’extrême droite Jair Bolsonaro prendra ses fonctions, le 1er janvier, a annoncé son futur chef de la diplomatie. Démantèlements de la semaine à Calais.9 décembre 2018 -Lundi 3 décembre :
Mardi 4 décembre :
Mercredi 5 décembre :
Jeudi 6 décembre :
Vendredi 7 décembre :
Samedi 8 décembre : Dimanche 9 décembre :
Fin des activités de l’Aquarius.7 décembre 2018 -Le sénat annule le vote du texte de loi qui offrait des avantages fiscaux à ceux qui logeraient des sans abri...6 décembre 2018 -Voir dans cette même rubrique l’article du 21 octobre dernier. Calais : démantèlements de la semaine.2 décembre 2018 -Lundi 26 novembre : Mardi 27, on n’a pas vu de CRS. Mercredi 28, Jeudi 29 : Vendredi 30 : Samedi 1er décembre
Dimanche 2 : Sur l’actualité du jour, le mot du président.1er décembre 2018 -AHURISSANT ! INCOMPÉTENCE ? INDIFFÉRENCE ? PROVOCATION ? ce samedi matin vers 9h00 les fonctionnaires de police ont vaqué à "mettre fin aux occupations illicites" en fait DÉTRUIRE les précaires abris de nos Amis dont familles et emporter des sacs dont certains "contiendraient documents et argents" ceci après une nuit de pluie battante AHURISSANT ! quelques minutes plus tard au rond point " Marcel Doret " les des policiers "déguisés" en mauvais garçons ( près de leur voiture AHURISSANT ! certes il ne faut pas tout mélanger mais cela interpelle : alors que durant toute la semaine les représentants de force de l’ordre oui AHURISSANT ! oui AHURISSANT ! |