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Archives du mois de 12 2018

Démantèlements de la semaine à Calais.

30 décembre 2018 -

Lundi 24 décembre :
démantèlements à l’Hôpital et au covoiturage,
Avec destruction des tentes.
L’esprit de Noël était en sommeil...

Mardi 25 décembre,
Brève trêve de Noël.

Mercredi 26 décembre, à nouveau  :
Hôpital et covoiturage.

Jeudi 27 décembre.
Gros démantèlement au Bois Dubrulle.
Violent affrontement entre migrants et forces de l’ordre.

Vendredi 28 décembre.
Démantèlement à l’hôpital et au covoiturage.

Samedi 29 décembre :
- Marck,
- rue des Verrotières,
- rue des Huttes,
- rue de Oyats,
- visite au Bois Dubrulle.

Dimanche 30 décembre :
Démantèlement à l’hôpital et au covoiturage.

La situation sur les deux sites.

27 décembre 2018 -

GRANDE-SYNTHE :

Le Maire de Grande-Synthe a décidé de l’ouverture de l’Espace Jeunes du Moulin aujourd’hui, pour les hommes isolés. C’est chose faite depuis cet après-midi.

Les familles restent accueillies au CCP (mais on y est au maximun de l’effectif possible à accueillir.)

CALAIS :

Les forces de l’ordre s’étaient déclarées très fatiguées
on les savait entraînées
on se disait qu’elles allaient récupérer
peut-être même les aurions nous retrouvées repues
alimentairement parlant évidemment
de démantèlements, que nenni !
on ne se faisait innocemment pas d’illusions

mais la preuve n’allait pas tarder
la fatigue ne fait pas bon ménage avec la lucidité
démantèlement après démantèlement
ce jeudi la disproportion connut son paroxysme
destruction des tentes
documents, médicaments... direction décharge
mise en joue directe de migrants
arrestation hasardeuse
oui la fatigue de nos forces de l’ordre était flagrante
la disproportion était de mise
le self contrôle malade
mais bon sang , monsieur le Président, laissez-les se reposer
nous courons à la catastrophe !

et le ministre Rugy doit bien ruminer
les moteurs diesel des force de l’ordre qui tournent, tant en roulant
qu’à l’arrêt
les tentes et divers matériels détruits qui polluent les sites
les dépenses, dépenses et dépenses inutiles
et après tout
faites ce que je dis, pas ce que je fais

on pourrait rêver que notre Président ne connaît pas la situation sur Calais...
gageons qu’alors la mesure reprendrait ses droits
du moins on ne peut que l’imaginer

en attendant, nous avons écoulé encore beaucoup de nos stocks
merci de votre aide
couvertures / sacs de couchage
tentes
nos amis grelottent DEHORS avec des températures nocturnes de - 4°

tristesse
tristesse
honte
honte

SALAM NPC

"Le Monde" : Les ONG dénoncent les refoulements illégaux de...

26 décembre 2018 -

Les ONG dénoncent les refoulements illégaux de migrants de la Grèce vers la Turquie

Frontière naturelle entre la Turquie et la Grèce, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants ou demandeurs d’asile entre janvier de septembre 2018, contre 5 400 en 2017.

Par Marie Jégo Publié aujourd’hui à 16h57

Des enfants migrants jouent avec le bouclier d’un policier, à Idomeni, en Grèce, le 23 mars 2016. DARKO VOJINOVIC / AP

Devenu l’une des principales portes d’entrée vers l’Europe, le fleuve Evros a vu passer 13 784 migrants et demandeurs d’asile en route de la Turquie vers la Grèce entre janvier et septembre 2018, selon l’Office international des migrations. Quelque 5 400 passages avaient été enregistrés dans la même région et à la même époque l’année dernière. Il s’agit en majorité d’Afghans, de Pakistanais, d’Irakiens, d’Algériens, de Somaliens et de Yéménites, mais aussi de Turcs fuyant la répression qui fait rage dans leur pays.

Débordés par cet afflux, les policiers et les gardes-frontières grecs ont tendance à les refouler avec une grande brutalité, selon les constatations faites par plusieurs ONG. Dans un rapport publié le 12 décembre, trois ONG grecques, le Conseil grec des réfugiés, ARSIS et Human Rights360, dénoncent « une pratique extensive des refoulements » de migrants depuis la Grèce vers la Turquie.

Les récits cités dans le rapport concordent. Les témoins racontent comment, avant d’avoir été réembarqués de force à bord de canots pneumatiques vers la Turquie, ils ont le plus souvent été maltraités, battus et parfois même dépouillés de leurs maigres économies, de leurs chaussures et de leurs téléphones portables. Les abus décrits sont l’œuvre d’individus portant des uniformes militaires ou policiers, dont certains sont encagoulés.

Un jeune Afghan, qui dit avoir atteint la rive grecque du fleuve Evros le 24 juillet 2018, se souvient :

« J’avais 50 euros dans mon sac. Ils n’y étaient plus lorsqu’ils me l’ont rendu. C’était le cas aussi pour les autres personnes de mon groupe. Ils ont pris également nos téléphones portables et nos chaussures. (…) Ceux qui nous ont arrêtés avaient des uniformes pareils à ceux des militaires, mais je ne sais pas s’il s’agissait de soldats. Ils nous ont fait monter à bord d’un bateau pneumatique. (…) Nous avons marché pendant trois heures pieds nus, puis des villageois turcs nous ont vus et ils ont appelé la police »,

Violences et destruction des biens
Human Rights Watch (HRW) déplore également la pratique des refoulements illégaux dans un rapport publié le 18 décembre. Selon l’ONG, les gardes-frontières et les policiers grecs usent parfois de violence envers les migrants et confisquent ou détruisent leurs maigres biens. « Des individus n’ayant commis aucun crime sont ainsi détenus, battus et expulsés de Grèce sans aucun égard pour leurs droits ni pour leur sécurité », a regretté Todor Gardos, chercheur pour HRW, lors de la parution du rapport.

« Le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal », Erdogan Adal, chef de l’administration du village d’Akcadam

Les villageois turcs qui vivent le long du fleuve Evros sont les premiers témoins de ces retours forcés. « On les retrouve régulièrement dans nos champs. Ça nous fait pitié de voir ça car, le plus souvent, ils sont en mauvais état, hagards, pieds nus, affamés. Nous voudrions bien les aider, mais c’est illégal. Je dois pour ma part alerter les gendarmes qui viennent les chercher pour les ramener au centre de rétention d’Edirne », explique Erdogan Adal, joint par téléphone, le chef de l’administration du village d’Akcadam, situé à 3 kilomètres du fleuve.

Non loin de là, jeudi 6 décembre, des agriculteurs du village de Kiremitçisalih ont retrouvé dans leurs champs un groupe de réfugiés clandestins yeménites et pakistanais à moitié nus et grelottant de froid, leurs corps marqués de traces de coups. Eux aussi avaient été refoulés par des policiers grecs.

Quelques jours plus tôt, les dépouilles de trois migrants morts de froid avaient été retrouvées dans la même région. L’une d’entre elles a pu être identifiée, il s’agissait de celle d’un jeune migrant afghan. Son identité a été établie par l’un de ses compagnons de voyage interpellé non loin du fleuve par la police turque.

Ce dernier, Jamaluddin Malangi, 29 ans, a raconté aux policiers turcs comment, avec plusieurs compatriotes, ils avaient traversé quelques jours plus tôt le fleuve Evros sur des canots pneumatiques. Une fois débarqués côté grec, ils ont été interpellés par des officiers grecs qui les ont immédiatement renvoyés vers la Turquie.

Marie Jégo (Istanbul, correspondante.

Démantèlement de la semaine à Calais.

24 décembre 2018 -

Lundi 17 décembre :
- rue des Verrotières,
- rue des Oyats,
- rue des Huttes,
- rue du Pont de Trouille,
- Marcq.

Mardi 18 décembre
évacuation à l’hôpital et au covoiturage.
Deux arrestations.

Mercredi 19 décembre
- Marck,
- rue des Huttes,
- rue des Verrotières,
- rue des Oyats,
- rue du Pont de Trouille,

Jeudi 20 décembre
Démantèlements hôpital et covoiturage

Vendredi 21 décembre :
Contrairement à d’habitude, pas de démantèlement le matin,
on a espéré une trève de Noël,
mais l’après-midi : évacuation à Marck, à l’hôpital et au covoiturage.

Samedi 22 décembre :
hôpital et covoiturage

Dimanche 23 décembre
- rue des Verrotières,
- rue des Huttes,
- rue des Oyats,
- bois Dubrulle,
- Marck en Calaisis.

Le mot du président, en ce dimanche veille de Noël.

23 décembre 2018 -

j’avais entendu que nos policiers étaient fatigués

j’avais entendu que nos policiers faisaient une gréve du zèle

pas de répression en ce jour de grève

pas d’intervention sauf urgence et danger

alors je ne sais comment interpréter en ce jour de grève du zèle les
DÉMANTÈLEMENTS

urgence ?

danger ?

humanité ?

fraternité ?

ou remède contre la fatigue ?

ou sourire au gouvernement pour une augmentation ?

personnellement je n’y ai vu ni URGENCE , ni DANGER ...

j’aimerais que cela ne soit que pitoyable et simplement qu’une histoire
d’argent ...

Jean-Claude Lenoir

Et effectivement en ce dimanche, veille de Noël, démantèlements à Calais
- rue des Verrotières,
- rue des Huttes,
- rue des Oyats,
- bois Dubrulle,
- Marck en Calaisis.

Le rapport du Défenseur Des Droits est sorti.

21 décembre 2018 -

Voici le texte du rapport du DDD qui vient de sortir (mercredi 19 décembre) sur la situation dans les camps de migrants en France,

PDF - 1.8 Mo

Il fait 70 pages, leur communiqué de presse résume bien le contenu.

PDF - 680 ko

Rassemblement hier à la Communauté Urbaine de Dunkerque.

21 décembre 2018 -

Hier (jeudi 20 décembre 2018) :
Rassemblement à la CUD pour demander que d’autres communes que Grande-Synthe prennent en charge l’accueil des migrants.

Petite mobilisation (attention, quand même beaucoup plus que sur la photo !), mais au moins tous les conseillers communautaires doivent avoir reçu le tract... ainsi que les (rares) passants...

PDF - 1.5 Mo

18 décembre : journée mondiale des migrants.

19 décembre 2018 -

Hier, mardi 18 décembre, 23 organisations du Dunkerquois avaient appelé à une manifestation dans le cadre de la journée mondiale des migrants.
Environ 200 personnes ont défilé en Centre Ville sous la banderole "Bienvenue aux migrants". La fanfare Sevezoo leur a apporté son soutien et attiré l’attention du public venu pour le marché de Noël.
26 personnes étaient présentes sous l’étiquette (au sens propre) SALAM.

Démantèlements de la semaine à Calais.

16 décembre 2018 -

Lundi 10 décembre :
Expulsions à l’hôpital et au covoiturage.
7 véhicules de CRS, un de la Police Nationale, deux de la Police municipale.

Mardi 11 décembre :
- Marck,
- rue de Huttes,
- rue du pont de Trouille,
- rue des Verroltières.

Mercredi 12 décembre  :
A l’hôpital et au covoiturage.
4 fourgons de CRS, deux véhicules de nettoyage, un de la préfecture, pas de présence de la PAF.

Jeudi 13 décembre :
Hôpital et covoiturage.

Vendredi 14 décembre :
- rue des Huttes,
- rue des Verrotières,
- rue du pont de Trouille
- Marcq.

Samedi 15 décembre :
- Bois Dubrulle,
- rue des Verrotières,
- rue des Oyats,
- Marck (hier deux arrestations à Marck, un homme de 18 ans et un de 20 ans).

Dimanche 16 décembre :
A l’hôpital et au covoiturage.

Un repas solidaire pour aider deux associations dont Salam.

12 décembre 2018 -

http://www.lavoixdunord.fr/505000/article/2018-12-11/le-lycee-de-l-ile-jeanty-dresse-une-table-solidaire?fbclid=IwAR2e_bkoC1p_IHXXRcRtHLjkwHxo-OnrdI5M7qYU9iMCQINgFemhNbaYREk

Le pacte sur les migrations,"Le Monde" (10 décembre 2018).

11 décembre 2018 -

Que contient (ou non) le pacte de Marrakech sur les migrations ?
Un texte pour des « migrations sûres, ordonnées et régulières » a été approuvé lundi à Maroc. Mais il n’est ni révolutionnaire ni contraignant.

Par Anne-Aël Durand Publié hier à 17h49, mis à jour à 03h00

Manipulations autour du pacte mondial sur l’immigration de l’ONU
Qu’est-ce qui a été approuvé à Marrakech ?

Le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été approuvé lundi lors d’une conférence intergouvernementale organisée par l’Organisation des Nations unies (ONU) à Marrakech (Maroc) en présence de représentants de près de 160 pays.

Ni vote ni signature n’étaient au programme de ce rendez-vous qui se tient jusqu’à mardi. Une simple proclamation orale suivie d’un coup de marteau a servi d’approbation formelle. Le texte, qui a déjà été approuvé en juillet, doit encore être ratifié mercredi 19 décembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies.

Que contient ce pacte sur les migrations ?
Il s’agit d’un document de quarante et une pages, qui fixe vingt-trois objectifs pour « améliorer la coopération en matière de migrations internationales », accompagnés de mécanismes de suivi des mesures à toutes les étapes :

mieux connaître les flux au moyen de collectes de données précises ;
en amont, lutter contre les « facteurs négatifs et les problèmes structurels » qui poussent les individus à quitter leur pays ;
rendre plus accessibles les filières légales de migration, fournir des preuves d’identité à chacun, « veiller à l’invariabilité et à la prévisibilité des procédures migratoires » ;
rendre les périples migratoires moins dangereux, « sauver des vies » par une action internationale coordonnée, lutter contre les passeurs et la traite des personnes ;
mieux gérer les frontières, limiter le recours à la rétention administrative, renforcer la coopération consulaire ;
une fois les migrants arrivés dans un pays, leur assurer des services de base, les moyens de s’intégrer, reconnaître leurs qualifications et éliminer toutes les discriminations ;
permettre aux migrants de contribuer au développement de leur pays d’origine, simplifier les envois de fonds, faciliter leur retour en assurant la portabilité de leurs droits.
Mais, dès le préambule, le pacte précise qu’il établit « un cadre de coopération juridiquement non contraignant, qui repose sur les engagements convenus par les Etats membres » et qu’il « respecte la souveraineté des Etats et les obligations que leur fait le droit international ». Concrètement, cela signifie que chaque pays, même s’il signe ce texte, pourra continuer de facto à mener une politique qui y est contraire sans encourir aucune sanction.

Qu’est-ce qu’il ne contient pas ?
Le sujet des migrations internationales est brûlant, et provoque de nombreuses controverses dans les sociétés occidentales. Raison pour laquelle l’existence de ce pacte a suscité énormément de désinformation et de manipulations politiques. Les leaders populistes comme les nombreux groupes de « gilets jaunes » ont multiplié ces derniers jours les diatribes contre ce texte, qui ferait venir des centaines de milliers, voire des « dizaines de millions », de migrants.

Il serait interminable de lister toutes les intox, mais il est régulièrement reproché à ce texte :

« d’être un préalable à un afflux massif de réfugiés » : à aucun moment le texte n’oblige un pays à ouvrir ses frontières ou ne formule de quotas de migrations obligatoires. Il ne vise pas non plus à créer un « appel d’air » mondial, ou un droit opposable à l’immigration, comme le déplore Eric Ciotti dans Le Figaro, mais plutôt à prendre en compte la réalité actuelle pour mieux l’accompagner ;

« de mettre en place une censure de la presse » : le député Les Républicains des Alpes-Maritimes craint aussi une « censure de la presse » sur les questions migratoires. En réalité, le pacte invite à « promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet » (objectif flou mais louable), et à « cesser de subventionner les médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse » ;

« d’organiser le remplacement des travailleurs » : pour certains responsables d’extrême droite, comme le député européen Bernard Monot, le pacte recommande le « remplacement des Européens par des migrants » et favorise l’arrivée de travailleurs immigrés « payés un euro l’heure ». Le texte dit justement l’inverse, puisqu’il appelle à faciliter l’accès des migrants à un travail décent et à l’économie formelle ;

« brader la souveraineté française » : plusieurs sites et publications s’alarment sur le risque de « vendre la France à l’ONU ». Ils opèrent un amalgame entre deux actualités : le pacte des migrations, sous l’égide de l’ONU, et une suggestion, formulée par le vice-chancelier allemand fin novembre, consistant à transférer à l’Union européenne le droit de veto français au Conseil de sécurité. Mais cette dernière idée n’a rien d’officiel et ne risque pas de voir le jour. Et, à aucun moment, la souveraineté des pays n’est remise en question par le pacte des migrations.

A quoi sert un texte non contraignant ?
Il s’agit d’un instrument de soft law, que l’on peut traduire par « droit souple » ou « droit mou » : un texte qui ne s’accompagne pas de contraintes, mais qui a une valeur symbolique, en fixant des recommandations pour changer les comportements.

L’accord de Paris sur le climat a lui aussi une forme non contraignante de « soft law  »

Ce n’est pas nouveau : le principe, qui date des années 1930, est très utilisé dans le droit international, lorsqu’il est compliqué d’obtenir un accord entre des pays aux objectifs divers et qui ne veulent pas céder une partie de leur souveraineté. Il sert alors de « substitut au droit dur », comme l’explique un rapport du Conseil d’Etat de 2013. L’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, a lui aussi une forme non contraignante de soft law dans la mesure où aucune sanction n’y est associée.

Le pacte sur les migrations devrait-il être soumis au vote du Parlement ou à un référendum ? Rien ne l’oblige, comme l’explique le constitutionnaliste Didier Maus, interrogé par CheckNews, le service de vérification d’informations de Libération : il ne s’agit pas d’un traité de paix ou de commerce, il n’engage pas les finances de l’Etat, ne modifie pas la loi ni les contours du territoire national. Inversement, rien n’empêche le gouvernement de présenter ce texte devant l’Assemblée nationale, voire de le soumettre au vote.

Finalement, qui a adopté ce pacte ?
Première précision : le 19 décembre, ce n’est pas à Marrakech que le pacte sera signé, mais à New York. Pour la France, ce n’est pas non plus Emmanuel Macron qui s’est déplacé au Maroc le 10 décembre, mais le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne.

Approuvé en juillet 2018 à New York par l’ensemble des membres de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis

Au total, selon l’Agence France-Presse (AFP), 159 pays sur 193 étaient représentés pour l’adoption de ce pacte, qui avait été approuvé en juillet 2018 à New York par l’ensemble des membres de l’ONU, à l’exception notable des Etats-Unis. Donald Trump s’était en effet retiré dès décembre 2017 de l’élaboration de ce texte, contraire à sa politique d’immigration et à sa volonté de s’éloigner de toute gouvernance mondiale.

Plus récemment, au moins neuf pays se sont retirés du processus : Autriche, Australie, Chili, République tchèque, République dominicaine, Hongrie, Lettonie, Pologne et Slovaquie.

Selon Louise Arbour, représentante spéciale de l’ONU pour les migrations, plusieurs autres pays ont demandé à organiser des consultations internes : Bulgarie, Estonie, Israël, Italie, Slovénie et Suisse. En Belgique, la décision du premier ministre, Charles Michel, de se rendre à Marrakech a suscité une crise politique et brisé la coalition avec les nationalistes flamands de la N-VA.

Par ailleurs, le Brésil va se retirer du pacte une fois que le président élu d’extrême droite Jair Bolsonaro prendra ses fonctions, le 1er janvier, a annoncé son futur chef de la diplomatie.

Démantèlements de la semaine à Calais.

9 décembre 2018 -

Lundi 3 décembre :

- rue des Verrotières,
- rue des Huttes,
- rue du Pont de Trouille,
- rue des Mouettes,
- Marck.
6 fourgons de CRS, deux véhicules municipaux de nettoyage, PAF.

Mardi 4 décembre :

- Hôpital,
- Covoiturage,
- rue des Huttes,
- passage rue du Pont de Trouille.
4 fourgons de CRS, un de la PAF, un de la Police Nationale,
Présence de la préfecture et de la police municipale ;
Ramassage de matériel y compris des affaires personnelles.

Mercredi 5 décembre :

- rue des Verrotières,
- rue des Huttes,
- rue du pont de Trouille (très dur : la police prend les tentes si les gars ne sont pas devant)
- Marck.
Il manque d’eau, les gars sont affreusement sales et leurs vêtements dans un état épouvantable.
Salam va en distribuer le plus possible lundi ou mardi.

Jeudi 6 décembre :

- Hôpital,
- Covoiturage,
On est vraiment entré dans une période de dureté de la police :
à nouveau tout était ramassé (tentes, couvertures, affaires personnelles) si les gars s’en étaient éloignés.

Vendredi 7 décembre :

- rue des Huttes,
- rue des Verrotières,
- rue du pont de Trouille
- Marcq.
Ce sont les gendarmes les forces de l’ordre du jour.

Samedi 8 décembre :
Tranquillité, les forces de l’ordre sont occupées ailleurs.

Dimanche 9 décembre :

- Marck.

Fin des activités de l’Aquarius.

7 décembre 2018 -

https://www.liberation.fr/france/2018/12/06/msf-et-sos-mediterranee-mettent-un-terme-aux-activites-de-l-aquarius_1696503?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

Le sénat annule le vote du texte de loi qui offrait des avantages fiscaux à ceux qui logeraient des sans abri...

6 décembre 2018 -

Voir dans cette même rubrique l’article du 21 octobre dernier.

https://www.liberation.fr/france/2018/11/27/le-senat-supprime-des-avantages-fiscaux-pour-la-mise-a-disposition-de-logements-aux-sans-abri_1694692?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

Calais : démantèlements de la semaine.

2 décembre 2018 -

Lundi 26 novembre :
démantèlement à l’hôpital et au covoiturage,
6 fourgons de CRS, deux de la PAF, deux véhicules de nettoyage.

Mardi 27, on n’a pas vu de CRS.

Mercredi 28,
démantèlement au covoiturage et à l’hôpital.
7 vans de CRS,
2 de la PAF, présence de la préfecture.

Jeudi 29 :
- rue des Verrotières,
- rue des Huttes,
- Marck,
8 fourgons de CRS, un de la Police Nationale, deux de al PAF, deux véhicules municipaux.

Vendredi 30 :
- Hôpital,
- Covoiturage.

Samedi 1er décembre
- rue des Verrotières
- rue du Pont de Trouille (violence effrayante des forces de l’ordre : voir le texte de JClaude Lenoir, notre président, publié hier et la photo ci-dessous).

Dimanche 2 :
- Hôpital,
- Covoiturage.
Les CRS se sont montrés très agressifs.
Ils ont pris les couvertures et les tentes.
Pour la première fois on a vu les gars mettre eux-mêmes leurs affaires à la benne...
Les CRS ont fait partir les bénévoles après un contrôle d’identité.

Sur l’actualité du jour, le mot du président.

1er décembre 2018 -

AHURISSANT !

INCOMPÉTENCE ?

INDIFFÉRENCE ?

PROVOCATION ?

ce samedi matin vers 9h00 les fonctionnaires de police ont vaqué à
leurs besognes quotidiennes :

"mettre fin aux occupations illicites"

en fait DÉTRUIRE les précaires abris de nos Amis dont familles et
enfants en très bas âges

emporter des sacs dont certains "contiendraient documents et argents"

ceci après une nuit de pluie battante

AHURISSANT !

quelques minutes plus tard au rond point " Marcel Doret " les
lacrymogènes étaient à destination des gilets jaunes

des policiers "déguisés" en mauvais garçons ( près de leur voiture
banalisée noire ) s’en donnaient à cœur joie ....

AHURISSANT !

certes il ne faut pas tout mélanger mais cela interpelle :

alors que durant toute la semaine les représentants de force de l’ordre
et les responsables syndicaux policiers ont monopolisé les médias pour
"anticiper" les difficultés de gestion de ce samedi , on ne peut que
s’étonner qu’à CALAIS , L’URGENCE DES FORCES DE L’ORDRE ait été de
"mettre fin aux occupations illicites"

oui AHURISSANT !

oui AHURISSANT !
Jean-Claude Lenoir



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