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Archives du mois de 01 2017Accueil des migrants : « A Calais, la crainte...30 janvier 2017 -LES PRESIDENTS D’ASSOCIATIONS QUI APPORTENT LEUR AIDE AUX MIGRANTS ETAIENT INVITES AUJOURD’HUI A PARIS PAR LES MINISTRES DU LOGEMENT ET DE L’INTERIEUR. POUR COMMENTER LA DECISION DES MINISTRES DE NE PAS OUVRIR DE CENTRE D’ACCUEIL A CALAIS POUR LES MIGRANTS, JEAN-CLAUDE LENOIR, PRESIDENT DE SALAM, CHOISIT CET ARTICLE DU "MONDE" : Accueil des migrants : « A Calais, la crainte d’un appel d’air l’a emporté » Jérôme Vignon est l’auteur d’un rapport commandé par le ministère de l’intérieur sur l’après-démantèlement de la « jungle ». Son travail, remis à la fin d’octobre, n’a jamais été rendu public. LE MONDE | 30.01.2017 à 21h07 | Jérôme Vignon est président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve lui avait commandé un rapport sur l’après-démantèlement de la « jungle » à Calais. Avec le préfet Jean Aribaud, M. Vignon a remis à la fin d’octobre un travail, qui n’a pas été suivi, ni même rendu public, par Emmanuelle Cosse et Bruno Le Roux. Vous avez été mandaté en octobre pour penser « l’après-jungle »… Le ministre de l’intérieur d’alors, Bernard Cazeneuve, vous avait demandé d’analyser les besoins en matière d’accueil sur le territoire de la ville de Calais. Vous reconnaissez-vous dans les propositions faites ce matin par Emmanuelle Cosse, la ministre du logement ? Jérôme Vignon : Notre rapport proposait une autre option que celle choisie par le gouvernement. Nous proposions en effet la mise en place d’une structure d’accueil d’urgence minimaliste sur le territoire de Calais, parce que c’est un lieu de passage depuis des décennies. Ce lieu aurait reçu pour un temps très court ce que nous avons appelé les « flux rémanents » après le démantèlement de la « jungle » en octobre dernier. « Flux rémanent »… Qu’entendez-vous par là ? Nous avons proposé dans notre rapport un dispositif d’accueil d’urgence qui aurait permis de recevoir entre dix et vingt personnes par jour, pour un temps très court. Ces migrants auraient été très rapidement acheminés vers un centre de transit organisé plus loin de la frontière avec la Grande Bretagne. Nous préconisions que ce second camp puisse recevoir entre soixante-dix et deux cents hommes, entre trente et cent vingt femmes et entre soixante et deux cent quarante mineurs isolés, selon les saisons et les besoins. Pourquoi, à vos yeux, le ministère n’a-t-il pas choisi l’option que vous lui proposiez, alors que vous êtes un peu l’inventeur des CAO, les centres d’accueil et d’orientation répartis sur le territoire français ? Il n’a pas voulu de cet accueil minimaliste par peur d’un appel d’air. Dès décembre, une fois que le gouvernement a observé que les migrants évacués de Calais restaient majoritairement dans les CAO, ils nous ont annoncé qu’ils n’opteraient pas pour notre solution. Vous voulez dire qu’ils vous ont annoncé cela en décembre c’est-à-dire bien avant l’augmentation du nombre d’arrivées que connaît le Calaisis aujourd’hui ? Effectivement. Aujourd’hui des migrants arrivent à Calais directement d’Italie, sans avoir été arrêtés avant en traversant la France. La situation est différente de celle du Calaisis en décembre. Êtes-vous déçu de ce choix du gouvernement, alors que vous vous êtes attaché à proposer une formule viable et très raisonnée ? Je fais crédit au gouvernement d’avoir opté pour la formule qui lui semblait la meilleure. Je regrette quand même de n’avoir pas pu débattre avec le ministère de l’intérieur de ce sujet. Nous avions en effet proposé un accueil très minimaliste, qui n’a pas été discuté. La crainte de l’appel d’air l’a une nouvelle fois emporté. Maryline Baumard, Journaliste Bien triste actualité...21 janvier 2017 -UN ETHIOPIEN DE 20 ANS MEURT ECRASE SUR L’A 16. nous aurions tellement voulu pouvoir dire qu’il s’agissait d’un article d’archives eh bien NON ! Tragiquement non ! la dure réalité est avec nous pour dénoncer la situation actuelle : nous voici revenus tristement quelques années en arrière .............. jclaude Lenoir (président de l’association) Article de "La Voix du Nord", 21 janvier 2017 (internet). Frédéric Baland, du syndicat Alliance, expliquait pour sa part qu’il estimait « entre 30 et 50 » le nombre d’arrivées chaque jour à Calais : « On est revenus 3-4 ans en arrière, avec des petits groupes dispersés dans la ville . » La préfecture du Pas-de-Calais expliquait pour sa part que le dispositif en place – qui consiste à interpeller les étrangers en situation irrégulière, selon la procédure de droit commun – fonctionnait plutôt bien. « On a observé une baisse fin décembre, qui correspondait à la trêve des confiseurs, et c’est un peu reparti en début d’année », analysait Fabienne Buccio, préfète du Pas-de-Calais. Et : TROIS COMPAGNONS D’EMMAÜS ARRÊTES ; jusqu’où vont -ils pousser la provocation ? Les gendarmes ont fait une descente chez les compagnons d’Emmaüs de la Mure Salam sur Arte (Jungle news).11 janvier 2017 -Une journaliste d ’Arte a interviewé nos bénévoles à la gare de Calais. Rendez-vous sur "On a lu, on a vu". Un nouveau courrier de notre président.8 janvier 2017 -Ce courrier vient de partir par mail aux autorités (42 destinataires : locaux, départementaux, régionaux et ministériels.) Bonsoir à tous , Chaque jour nous faisons le bilan des maraudes organisées par les bénévoles de l’association, et nous sommes atterrés par les diverses remontées. La volonté de ne mettre en place aucun dispositif d’urgence allait provoquer des situations aussi inhumaines que dangereuses, nous ne l’ignorions pas. Cela allait engendrer des contrôles aux faciès systématisés : 15 représentants des forces de l’ordre pour deux personnes de couleur noire, par exemple ! Il est vrai que le nombre de fonctionnaires de police dédiés à ces opérations interpelle ! Chacun pouvait imaginer que les Migrants chercheraient des solutions, dont l’accueil sur le site de la Linière à Grande-Synthe ! Etrangement aucun chiffre officiel ne parvient. Les maraudeurs rencontrent 40 à 50 migrants quotidiennement. Tout cela est contreproductif et en totale contradiction avec la politique de l’hébergement inconditionnel lancée lors du démantèlement. Mais comme si cela ne suffisait pas, les vieux démons sembleraient refaire surface… Les Migrants rencontrés dénoncent régulièrement les mêmes faits inacceptables : chaussures dérobées ( photo ) argent confisqué façades de téléphones détériorées. Certes ce ne sont que des dénonciations dont nous ne sommes pas témoins, ce qui explique la prudence de nos propos. Mais nous avons été témoins de propos déplacés "GO the GIRLS " pour des hommes , etc. et les Migrants ne nous dénonçaient plus de tels actes. Il est donc urgent que les choses changent et que la vérité soit regardée en face. Un retour aux pratiques que nous croyions définitivement terminées serait inacceptable. Nous sommes persuadés que 2017 apportera les solutions adaptées Bonne semaine
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