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Archives du mois de 03 2012Communiqué - Calais : Quand cessera la honte ?18 mars 2012 -A l’affût de la dernière journée officielle de la période non-expulsion, les services préfectoraux, régionaux et municipaux n’auront pas tardé pour jeter à la rue nos amis migrants, réfugiés dans les squats. Les températures nocturnes avoisinent actuellement encore le zéro degré ! Outre le fait inacceptable de voir des êtres humains à la rue, c’est aussi la méthode qui scandalise ! Cette fois-ci, les associations n’ont pas même été prévenues ! Et cela n’a pas suffi ! Les migrants se sont repliés avec divers effets dont leurs couvertures que les services municipaux ont rapidement "confisqués". Comment ne pas avoir honte devant ces actions :
Et que penser de ce message qui précise que les couvertures pourront être récupérées lundi matin à la déchetterie de Calais ? Eh bien non ! SALAM n’ira pas comme les autres années récupérer des couvertures dans des bennes, ni des tentes dans l’enceinte du commissariat de police ! Nous refusons désormais de jouer à ce jeu du « je prends et je redonne » ! On peut également se demander combien d’argent s’envole en fumée lors des opérations de destruction (logistique, forces de l ordre, services municipaux...) : les différentes African Houses, la destruction de la "jungle" le 22 septembre 2009, la destruction des maisons des Erythréens, les différents squats, etc. ? Honte à cette France qui tous les jours bafoue les droits de l’homme ! Il est temps que se mette en place une politique HUMAINE de l’immigration ! L’association SALAM Nord/Pas-de-Calais L’African House démantelée, encore et encore15 mars 2012 -En ce jour de fin de trêve hivernale, les forces de l’ordre n’ont pas perdu de temps. L’African House est en cours de démantèlement. Bientôt dix ans après "Sangatte", la fermeture des squats reste une mesure courante pour décourager les migrants à rester à Calais. Certaines personnes, favorables à ces mesures de dissuasion, diront que cela a permis la réduction de leur nombre. Certes, ils sont moins nombreux qu’au temps de la destruction de la jungle. Mais rappelons qu’à cette époque, l’affluence était tout à fait exceptionnelle et qu’auparavant, le nombre de repas distribués avait déjà avoisiné celui que nous comptons désormais. Nous ne serons jamais à l’abri d’un changement de tendance... tout le temps que la dérive des continents n’aura pas emporté l’Angleterre loin de la cité des six bourgeois ! En attendant, le printemps arrive timidement, mais des dizaines d’individus sont jetés effrontément à la rue. |