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Archives du mois de 11 2010Communiqué du 18 novembre 2010 - Situation des exilés à Téteghem22 novembre 2010 -Les associations humanitaires de la région dunkerquoise dont les bénévoles interviennent chaque jour auprès des personnes migrantes de passage sur le territoire de la communauté urbaine de Dunkerque en appellent tant aux autorités d’Etat qu’aux autorités locales. Tout recours à la force publique pour démanteler les camps de fortune établis par les personnes migrantes, en particulier sur le territoire de la commune de Téteghem, serait inhumain, provoquerait des souffrances encore plus grandes que celles que ces personnes vivent actuellement et serait totalement inefficace par rapport aux problèmes posés par ces campements de fortune. Elles rappellent que l’augmentation importante des campements sur Téteghem est une conséquence directe du démantèlement opéré il y a quelques mois par les forces de police sur le territoire de la commune de Loon Plage. Tout démantèlement augmente de façon catastrophique, pour les personnes migrantes et en particulier pour les familles et les enfants qui s’y trouvent, la précarité de leur vie quotidienne. En ne faisant que les disperser, il n’aurait pour conséquence que d’augmenter la gravité des problèmes de survie et de santé que ces personnes connaissent. Les associations humanitaires demandent :
Les associations réaffirment que d’expérience, la plus grande partie des citoyens des communes directement concernées, malgré les difficultés qu’ils peuvent rencontrer, ont le réflexe de la solidarité humaine et les aident dans leur travail humanitaire. Elles ne veulent plus entendre ce que vient de leur dire l’un des habitants de ces abris précaires : « Ici, je meurs tous les jours de mort lente. Si je retourne dans mon pays, au moins, ma mort sera plus rapide. » Signataires : SALAM, Terre d’errance, Le Secours catholique, Le collectif humanitaire de Téteghem, Emmaüs, Le M.R.A.P., La Ligue des droits de l’homme, A.C.C., minorités visibles, Médecins du monde, Le Carrefour des solidarités Disparition d’un Afghan14 novembre 2010 -
Il a 24 ans et vient de LOGAR. Son frère est venu d’Afghanistan pour essayer de le retrouver. Merci de diffuser au maximum cet appel. Pour toutes infos : contact@associationsalam.org Merci à l’avance. SALAM Nord/Pas-de-Calais Sangatte, huit ans après7 novembre 2010 -
Triste liste dans le berceau des droits de l’homme... SALAM a lancé hier au soir une rencontre proposée aux calaisiens et aux autres bénévoles sur le lieu de distribution des repas. Les sympathisants étaient venus nombreux, également de Bailleul, Bruxelles, Rotterdam... La musique était au rendez vous et ce fut un réel plaisir de voir nos amis migrants danser ensemble sur des musiques soudanaises, arabes, afghanes...Pas de frontières pour la musique ! Puis la fête terminée ils sont repartis dans le noir, sous la pluie vers Mais SALAM est toujours là, les bénévoles venant de plus en plus nombreux de France mais également d’autres pays européens. Des réseaux de solidarité se sont tissés et permettent de continuer le Les nombreuses interventions de SALAM dans les lycées, universités, les débats après projection de films se sont multipliés et ont porté leurs fruits. Alors, oui, tout le temps qu’il y aura des migrants dans le Nord-Pas-de-Calais, il y aura SALAM. Et ils sont toujours là, même si tout est fait pour leur ôter leur identité, bafouer leur dignité d’homme. SALAM, Welcome et le musée de musique mécanique de Dollon7 novembre 2010 -
Puis, dans une ambiance et un décor très particuliers, a eu lieu le débat qui suivait la projection de Welcome dans le petit bourg de Dollon le 22 octobre, au sein du musée. Si vous passez par là, n’hésitez pas à visiter ce musée où vous découvrirez des instruments de musique mécanique, des boîtes à musique... (Site) Un merci tout particulier à Jocelyne, Elisabeth et à tous ceux qui ont collaboré à la réussite de cette soirée. Communiqué - Huit années de Sous-France1er novembre 2010 -Fin septembre : les médias se bousculent à Calais pour faire un bilan du coup médiatique de M. Besson, un an après. Les chiffres sont formels, il y a moins de migrants. Rappelons qu’il y a moins de migrants. C’est-à-dire qu’ils sont toujours là, et ce, malgré les dires du Ministre de l’Intérieur en 2002, Nicolas Sarkozy, qui prétendait résoudre le problème en fermant le Ces deux événements médiatiques montrent bien qu’il est inutile de traiter la problématique calaisienne et de manière globale du littoral nord comme un phénomène local. Ces coups d’épée dans l’eau n’ont D’ailleurs notons que des actes de violence à caractère raciste, jusque là quasi-inexistants, ont secoué l’actualité ce mois d’octobre. Autres conséquences de la politique menée par nos dirigeants ? On entend parler souvent des migrants, mais on ne les connaît pas. Cette ignorance pousse à l’ignominie. Pour poursuivre notre action de mobilisation et de sensibilisation, nous invitons la population et la presse à se joindre à nous, lors de la distribution du repas du samedi 6 novembre 2010, à 18h30. En ce moment symbolique, vous pourrez mieux connaître les migrants, mais aussi les bénévoles de SALAM. Nous vous attendons nombreux. Pour voir notre dossier de presse, cliquez ici |