Bien triste actualité...
21 janvier 2017 -
UN ETHIOPIEN DE 20 ANS MEURT ECRASE SUR L’A 16.
nous aurions tellement voulu pouvoir dire qu’il s’agissait d’un article d’archives
eh bien NON ! Tragiquement non !
la dure réalité est avec nous pour dénoncer la situation actuelle : nous voici revenus tristement quelques années en arrière ..............
jclaude Lenoir (président de l’association)
Article de "La Voix du Nord", 21 janvier 2017 (internet).
Ce samedi matin, peu avant 8 h, un accident mortel s’est produit sur l’autoroute A16, dans le sens Calais – Dunkerque, au niveau de la sortie vers la rocade portuaire. Un migrant, âgé de 20 ans, de nationalité éthiopienne, a été écrasé par plusieurs poids lourds. On ignore encore les circonstances exactes de ce drame.
Le détachement CRS autoroutier de Callicannes, en charge de l’enquête, a lancé ce samedi après-midi un appel à témoin. Les personnes ayant assisté à l’accident ou ayant des éléments à ce sujet peuvent contacter le 03 28 44 21 20.
Un temps fermée à la circulation, pour permettre l’intervention des secours, l’A16 a été rouverte aux alentours 10 h.
Il s’agit du premier décès de migrants sur l’autoroute A16 dans le Calaisis depuis le démantèlement de la « jungle », en octobre dernier. Au cours de l’année 2016, 14 migrants ont perdu la vie dans le Calaisis. Neuf d’entre eux avaient été percutés sur la rocade portuaire ou l’autoroute A16.
Un retour des migrants ?
Depuis le démantèlement de la « jungle » de Calais, une présence policière importante a été maintenue dans le Calaisis, pour empêcher toute reformation de campement de migrants. Si les services de l’État estiment que, pour l’heure, la présence migratoire à Calais et dans ses environs ne repart pas à la hausse, des riverains de la rocade portuaire assurent pourtant être de nouveau confrontés, depuis le mois de décembre, à des passages sur leurs terrains.
Photo Jean-Pierre Brunet

Dans la zone d’activité Transmarck, située le long de l’autoroute A16, les entreprises de transport routier constatent également le retour de migrants qui cherchent à monter dans des camions en partance pour l’Angleterre. Mi-janvier, les forces de l’ordre ont dû un soir faire usage de gaz lacrymogène pour disperser une vingtaine de migrants qui se trouvaient aux abords d’entreprises. « Cela n’a rien à voir avec les 10 000 migrants présents au moment de la « jungle » mais leur nombre commence à augmenter sur le secteur », soulignait alors Gilles Debove, syndicaliste chez Unité-SGP-Police-FO. Selon lui, les migrants viennent des camps de la région (Tatinghem, Grande-Synthe) et « non de squats dissimulés à Calais. J’en vois aussi sur la nationale 43 (Ardrésis) et ils sont tous mineurs. J’ai aussi revu une dizaine de familles ». Une analyse reprise par la préfecture du Pas-de-Calais.
Frédéric Baland, du syndicat Alliance, expliquait pour sa part qu’il estimait « entre 30 et 50 » le nombre d’arrivées chaque jour à Calais : « On est revenus 3-4 ans en arrière, avec des petits groupes dispersés dans la ville . » La préfecture du Pas-de-Calais expliquait pour sa part que le dispositif en place – qui consiste à interpeller les étrangers en situation irrégulière, selon la procédure de droit commun – fonctionnait plutôt bien. « On a observé une baisse fin décembre, qui correspondait à la trêve des confiseurs, et c’est un peu reparti en début d’année », analysait Fabienne Buccio, préfète du Pas-de-Calais.
Et : TROIS COMPAGNONS D’EMMAÜS ARRÊTES ;
jusqu’où vont -ils pousser la provocation ?
et ceci dans le silence assourdissant des mouvements associatifs et des Politiques !
JClaude Lenoir
Les gendarmes ont fait une descente chez les compagnons d’Emmaüs de la Mure
dont trois membres sont sans papier et menacés d’expulsion...Nul n’est au dessus
des lois, Emmaüs en découvre la vérité avec cette descente de la gendarmerei marcredi 18
janvier dans les locaux de l’association à La Mure. Les compagnons se disent choqués et indignés.
Selons le communiqué d’Emmaüs : "La gendarmerie a opéré une descente, arrêtée 3 hommes qui ont
été retenus 10h puis relâchés avec assignations à résidence et obligation de quitter le territoire sous
48h" peut-on lire. Les compagnons ont décidé de manifester devant la préfecture. (source france
3.fr)
En savoir plus sur http://www.actucity.com/infos-locales/isere/la-mure-trois-compagnons-demmaus-
sans-papier-arretes.html#i0e8M0VGxdAoJYeH.99
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