La requête d’appel au Conseil d’Etat vient d’être déposée ce soir.
27 mai 2019 -
Rappel des faits :
Mardi 30 avril :
Les associations (dont Salam) ont déposé, au Tribunal administratif de Lille, un référé liberté contre le Préfet du nord pour dénoncer les conditions de vie des personnes exilées à Grande Synthe et demander que des mesures urgentes soient prises afin de sauvegarder la dignité et garantir le respect des droits fondamentaux dans l’attente de propositions d’hébergements dignes et pérennes.
Lundi 6 mai : audience.
Vendredi 10 mai : décision
Le juge du référé-liberté rejette notre requête.
L’essentiel : le juge reconnaît l’existence d’une carence touchant tout particulièrement les exilés installés aux abords du gymnase. Il reconnaît la situation alarmante, sur le plan sanitaire, de ces derniers qui n’ont pas un accès suffisant à des installations sanitaires. Mais il considère que la fermeture prochaine du gymnase conduira nécessairement l’Etat à prendre en charge, à organiser l’accueil et la réorientation de l’ensemble des exilés présents sur ce site (paragraphes n° 23 et 24).
(Lionel Crusoé, un de nos deux avocats).
Lundi 27 mai : La requête d’appel au Conseil d’Etat vient d’être déposée.
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