Compte rendu de l’Assemblée Générale annuelle du 23 mars 2015.
27 mars 2015 -

- photo Corinne Outrequin
AG DU 23 MARS 2015 (AG BILAN DE L’ANNEE 2014).
RAPPORT D’ACTIVITES PAR JEAN-CLAUDE LENOIR, PRESIDENT.
De bonnes nouvelles : -
le redémarrage du site internet,
le film « Invisibles », un film pas triste, tourné vers l’avenir.
Une année difficile :
Une cohabitation souvent difficile, dont on peut être fier, entre salariés et bénévoles.
Des équipes de cuisine formidables : un challenge quotidien.
Des plannings de bénévoles difficiles à mettre au point.
Des véhicules vieillissants et capricieux.
Le local : il a fallu rendre la maison de la rue Fulton. Nous recherchons un nouveau lieu.
Les affreux désquattages, ignobles, coûteux (3000 euros l’heure d’hélicoptère) et inutiles puisque les gars se réinstallaient trente mètres plus loin…
Des complications aussi sur Dunkerque (grande famille de bénévoles qui font aussi beaucoup de travail) : mouvement oscillant du nombre de migrants sur les sites, inquiétudes liées au changement de municipalité.
Un nombre énorme de réunions :
- avec la mission ministérielle,
- en préfecture,
- en sous-préfecture (amélioration de l’écoute et des échanges depuis un an ou deux),
- conseil des migrants (grosse difficulté pour avoir dans une même réunion la maire et le sous-préfet),
- réunions avec la vie Active,
- inter-associations : trop nombreuses et sans vraie solidarité entre les différentes associations
Le Centre Jules Ferry :
une avancée : toilettes, douches, prises de téléphone, repas du soir,
reconnaissance par l’Etat de l’existence des migrants,
Mais il faut se servir de cette avancée pour exiger un tremplin vers la Maison des Migrants.
Le nouveau campement près de Jules Ferry.
CLAIRE MILLOT :
PRESENTATION DE LA SITUATION A DUNKERQUE :
Une trentaine de bénévoles régulièrement actifs, pour la préparation et la distribution des repas sur les deux camps de Grande-Synthe et de Téteghem et pour le vestiaire.
Deux équipes de jeunes d’Unis-cité en service civique.
Ouverture d’un compte en banque.
Un nombre très variable de migrants.
Un grand mélange de peuples.
Une évolution de l’hébergement :
Le déménagement du camp de Téteghem a eu lieu
Le déménagement du camp de Grande-Synthe est prévu
La santé : MDM continue d’intervenir une fois par semaine sur chaque camp, MDM voulait passer le relai à la PASS mais c’est loin d’être fait.
LA COMMUNICATION :
Le site internet a repris vie tout récemment.
Le Quai Salam : Il y en a eu quatre en 2014, un pour le moment en 2015.
La Newsletter : Il y en a eu six en 2014 et déjà deux en 2015.
Envoyez-nous des textes et des photos !
PRESENTATION DE LA SITUATION A CALAIS PAR GEORGES GILLES.
Quelques chiffres :
Nos heures : - Avant le 15 janvier (ouverture du Centre Jules Ferry pour les repas) : 343 h de travail hebdomadaire (salariés et bénévoles).
- Depuis le 15 janvier : 229 h (bénévoles).
Les migrants : jusqu’à plus de 2500 cet hiver, on est revenu à 1300.
Déséquilibre entre le nombre de bénévoles en semaine et le week-end.
Une baisse du nombre de bénévoles depuis le 15 janvier : de 50 présences régulières par semaine on est passé à 30. Que faire si on ne fait plus la cuisine ?
des gens pour les collectes de nourritures à distribuer sur les squats et jungles.
des gens pour le tri des vêtements.
des gens pour aider au moment de la distribution du repas à Jules Ferry.
les soins assurés par Yolaine à l’arrière de sa voiture, pendant et après le repas à Jules Ferry.
La presse du monde entier nous a suivis pendant toute l’année. Ils demandent souvent qu’on les guide.
BILAN FINANCIER :
Le budget de plus de 12 000 euros mais 66 000 euros concernent les salaires.
BUDGET PREVISINNEL : 70 000 euros.
LES DIFFERENTS BILANS ET LE BUDGET PREVISIONNEL sont adoptés à l’unanimité.
LES QUESTIONS :
Les subventions ?
On en aura.
Les expulsions des jungles ?
Toutes les associations seront là.
Jules Ferry ?
Jean-Claude :
Le choix de la Vie Active a été un choix politique. Nous avons peu de poids.
Il faudra passer par une lutte politique pour obtenir maisons d’accueil, maisons du migrant…
Georges : Sur le nouveau camp, la seule limite est l’engagement de chacun, c’est là que va se jouer l’évolution de l’association. Dans le Centre Jules Ferry, les bénévoles aident à assurer la continuité avec la situation antérieure et sont des bouche-trous à l’heure où les salariés ne sont pas suffisants.
Engagement de l’Etat :
Il faut se battre pour avoir des toilettes hors du Centre Jules Ferry, des points d’eau plus proches du campement (les poubelles sont déjà actées), des patrouilles pour contrôler les chasseurs (mais pas les migrants).
Il faut insister pour qu’il existe d’autres centres.
Pour le retour au pays, si on les renvoie seuls on les condamne à mort, il faut qu’ils partent par groupes de 5 ou 10 associés à un même nombre de gens restés là-bas. Ils reviennent avec de l’argent pour une reconstruction sociale,
Comment faire les distributions avec le camion sur une Jungle énorme ?
Plutôt aider à la mise en place de cuisines autonomes.
Expositions ? Interventions dans les écoles ?
Toutes ces initiatives sont super ! Mais ceux qui en ont l’idée doivent les gérer.
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